François Bozizé condamné aux travaux forcés à perpétuité
L’ancien président centrafricain a été condamné par contumace pour « complot » et « rébellion ». Il vit aujourd’hui en exil en Guinée-Bissau.
La Cour d’appel de Bangui a condamné par contumace, ce 21 septembre, François Bozizé à une peine de travaux forcés à perpétuité pour « complot » et « rébellion ». L’ancien chef de l’État est condamné pour son rôle dans la Coalition des patriotes pour le changement (CPC).
Vingt co-accusés
Cette alliance de groupes rebelles, créée en 2020, cherche toujours à renverser le président Faustin-Archange Touadéra et son gouvernement. François Bozizé en avait pris la tête en tant que coordinateur en mars 2021, quelques mois après une présidentielle contestée à laquelle il n’avait pas pu participer.
En exil en Guinée-Bissau depuis mars 2023, après de longs mois passés dans le maquis centrafricain puis à N’Djamena, au Tchad, François Bozizé n’était donc pas présent ce jeudi 21 septembre devant le tribunal de Bangui. Comme lui, plusieurs autres personnalités – vingt co-accusés au total – étaient jugés dans cette affaire.
Parmi ceux-ci figurent deux de ses fils ainsi que les principaux chefs de groupes armés membres de la CPC : Ali Darassa, Nourredine Adam, Mahamat Alkatim ou encore Sembé Bobbo. Tous ont été condamnés par contumace à la même peine de travaux forcés à perpétuité.
Joint par Jeune Afrique à Bissau, François Bozizé ne reconnait pas ce jugement « grotesque et monté de toutes pièces » et continue d’exiger l’ouverture d’un dialogue inclusif.
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