Mali : deux explosions entendues à Kidal, bilan inconnu

Deux explosions ont été entendues tard vendredi soir à Kidal (extrême nord-est du Mali), ont indiqué à l’AFP une source militaire africaine et une autorité locale jointes sur place, qui n’étaient cependant pas en mesure d’en déterminer l’origine et de fournir un bilan.

Un panneau indicateur sur une route malienne reliant Gao à Kidal, le 26 juin 2013. © AFP

Un panneau indicateur sur une route malienne reliant Gao à Kidal, le 26 juin 2013. © AFP

Publié le 25 janvier 2014 Lecture : 1 minute.

"La première explosion a eu lieu vers le camp militaire tenu par le Mali, et la seconde explosion vers le nord de la ville", non loin du siège régional de la radio-télévision publique malienne ORTM, a déclaré la source militaire, sans plus de détails dans l’immédiat.

"Ce vendredi soir, il y a eu deux fortes explosions, notamment non loin du camp militaire de Kidal. Nous ne savons pas encore s’il y a eu des dégâts ou pas", a de son côté affirmé l’autorité locale, un responsable au gouvernorat de Kidal.

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"Je crois que ce sont des obus qui ont été tirés", a ajouté la même source.

Aucun détail supplémentaire n’avait pu être obtenu sur ces explosions qui se sont produites moins de 24 heures après la fin d’une opération de "contre-terrorisme" de forces française dans le Nord malien.

Selon une source militaire malienne jointe vendredi matin par l’AFP, cette opération de "contre-terrorisme", qui avait été lancée dans la nuit de mercredi à jeudi, s’est déroulée à une centaine de kilomètres au nord de Tombouctou, chef-lieu région à près de 630 km au sud-ouest de Kidal.

Bilan: onze "terroristes" tués, un soldat français "blessé mais ses jours ne sont pas en danger", selon un responsable de Serval, intervention militaire de la France contre les jihadistes au Mali en cours depuis un an.

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Serval a été déclenchée pour mettre un terme plus de neuf mois d’occupation du nord du Mali par des groupes islamistes armés liés à Al-Qaïda qui menaçaient de progresser vers le sud du pays.

Outre la France, le Tchad et d’autres pays africains se sont engagés militairement sur le terrain, leurs contingents ayant été intégrés au sein de la Mission de l’ONU, la Minusma.
Les jihadistes ont été affaiblis mais ils demeurent actifs, commettant à intervalles réguliers des attaques meurtrières.
 

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