À l’ONU, le Mali et le Burkina Faso se font les porte-voix du Niger
Les représentants de Bamako et de Ouagadougou ont témoigné leur soutien à la junte nigérienne, empêchée de prendre la parole à l’Assemblée générale de l’ONU. Ils ont également enchaîné les coups contre la France, accusée d’être complice du terrorisme.
L’exercice est peu commun. Lors de sa prise de parole aux Nations unies, ce 23 septembre, Abdoulaye Diop s’est exprimé au nom du gouvernement de transition malien, dont il est le ministre des Affaires étrangères. Mais aussi « au nom du général de brigade Abdourahamane Tiani », président du Conseil national pour la sauvegarde de la patrie (CNSP), la junte au pouvoir à Niamey, « empêché de s’exprimer » lors de cette 78e Assemblée générale.
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