Afrique du Sud : check-up pour le président Zuma qui va bien

Jacob Zuma, a subi des examens de santé qualifiés de « check-up annuel de routine » et est « en bonne santé », a indiqué dimanche son porte-parole, démentant un article insinuant que Le président sud-africain aurait eu un souci cardiaque.

Jacob Zuma, le président sud-africain. © AFP

Jacob Zuma, le président sud-africain. © AFP

Publié le 19 janvier 2014 Lecture : 1 minute.

Citant des sources hospitalières, le quotidien dominical Sunday Independent a affirmé que Jacob Zuma qui aura 72 ans en avril a été hospitalisé trois heures samedi pour "un bilan de routine non programmé" dans un hôpital de Durban où consulte son cardiologue attitré.

Qualifiant l’article de "mal intentionné", Mac Maharaj, le porte-parole du président sud-africain, a au contraire assuré à l’AFP que "c’était un check-up complet prévu en janvier".

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"Le président travaille, chante et danse comme s’il avait vingt ans"

"Durant cette période de l’année, le président Zuma subit habituellement un examen médical annuel de routine. On lui fait toute une batterie de tests, notamment cardiaque mais pas seulement", a ajouté M. Maharaj. "Et il est en bonne santé, les médecins m’ont dit qu’il avait un bulletin de santé impeccable", a poursuivi le porte-parole, plaisantant au passage sur le fait que "le président travaille, chante et danse comme s’il avait vingt ans".

Sauf surprise, M. Zuma sera lors des prochaines élections générales la tête d’affiche de l’ANC, le parti au pouvoir depuis l’avènement de la démocratie en 1994. Il achève un premier mandat entamé en 2009 et marqué par des difficultés économiques, plusieurs scandales autour de l’usage disproportionné de la force par la police ainsi que des affaires d’abus de biens sociaux par des responsables gouvernementaux.

Vingt ans près la fin du régime raciste de l’apartheid, qui opprimait la majorité noire par l’exclusion économique et la relégation géographique, la présidence de M. Zuma va de pair avec un certain désabusement sur la trop lente transformation du pays. Des manifestations le plus souvent accompagnées de violences ont lieu tous les jours dans les zones déshéritées contre les mauvais services publics (eau, électricité, routes), selon les statistiques de la police.

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(AFP)

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