En Algérie, le grand retour des Rencontres cinématographiques de Béjaïa

Le festival, axé sur les courts-métrages, s’est ouvert samedi 23 septembre, après trois ans d’absence en raison de l’épidémie de Covid-19. Durant six jours, les films de réalisateurs de 15 nationalités différentes seront projetés lors de ce rendez-vous.

Des personnes assistent à l’ouverture des Rencontres cinématographiques de Béjaïa, dans le nord-est de l’Algérie, le 23 septembre 2023. © AFP

Publié le 25 septembre 2023 Lecture : 2 minutes.

Les Rencontres cinématographiques de Béjaïa, un festival axé sur les courts-métrages, ont fait leur retour ce week-end, devant un public enthousiaste, après trois ans d’absence en raison de l’épidémie de Covid-19. Plusieurs centaines de passionnés se pressaient lors de l’ouverture, le 23 septembre au soir, dans un cinéma de la ville de Kabylie située à 250 km à l’est d’Alger.

Ce festival, c’est « la vitrine du cinéma algérien, aussi bien des jeunes pousses que des réalisateurs confirmés », a déclaré le réalisateur et archiviste Nabil Djedouani. Il s’est dit très heureux de voir une « salle comble », « une telle soif de cinéma » et « l’engouement que ce retour a créé après trois ans d’absence ». Cela « veut aussi dire qu’on a une responsabilité quand on montre des films en Algérie, on a un devoir d’exigence et on a un devoir vis-à-vis du public », a-t-il ajouté.

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Nouvelle génération du cinéma algérien

Sur les près de 400 films reçus par les organisateurs, un bon nombre de courts-métrages ont été retenus « parce que notre choix était de donner de la visibilité à de jeunes réalisateurs algériens et réalisatrices algériennes, qui font leur premier film ». Les rencontres, selon Nabil Djedouani, âgé de 39 ans, doivent être « l’espace de diffusion de la nouvelle génération du cinéma algérien ». Sur les 33 films algériens présentés aux côtés d’œuvres de 14 autres pays, 18 sont des courts-métrages et dix des documentaires, selon les organisateurs.

En ouverture du festival qui dure jusqu’au 28 septembre, trois films ont été projetés : ceux de Mouloud Ait Liotna, The House is Burning, We Might as Well Warm Up, de Azedine Kasri, Boussa, et de Nasser Bessalah, Let’s Go Back.

« J’aime bien ce festival parce qu’il y a une velléité d’éducation à l’image, c’est vraiment un festival pur, simple et bienveillant », a noté Azedine Kasri, 36 ans.  Ahcène Kraouche, 33 ans, directeur du festival et président de Project’Heurts, une association de promotion du cinéma à Béjaïa, a évoqué une édition « un peu exceptionnelle ». Elle « marque les 20 ans de l’association, une association de bénévoles qui tient depuis vingt ans, c’est un exploit pour nous. »

(Avec AFP)

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