Au Niger, Emmanuel Macron abandonne son intenable position
Après deux mois d’intense bras de fer avec la junte au pouvoir à Niamey, la France a annoncé le rappel imminent de son ambassadeur et le retrait de ses 1 400 soldats basés au Niger d’ici la fin de l’année.
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Pour Emmanuel Macron, arrivé en 2017 à l’Élysée avec l’ambition de « changer de logiciel » dans les relations entre la France et les pays africains, ce nouveau départ contraint d’un pays sahélien est une défaite symbolique. © LUDOVIC MARIN/AFP
Terminé les rations de combat, les saisies de croissants par la junte ou encore les poulets dissimulés sous des capots de voitures. Dans quelques heures, Sylvain Itté, le représentant de la France au Niger, aura quitté l’ambassade de Niamey où il vivait reclus depuis que les putschistes l’ont déclaré persona non grata, le 26 août dernier.
La fin d’une impossible mission, décrétée le 24 septembre par Emmanuel Macron après deux mois de bras de fer entre Paris et Niamey. « La France a décidé de ramener son ambassadeur. Dans les prochaines heures, il rentrera en France avec plusieurs diplomates », a déclaré le président français dans une interview télévisée.
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