Comment l’embargo financier au Mali a laissé la BMS exsangue
Plombée par l’embargo de 2022 et sous sanctions du gendarme bancaire basé à Abidjan, la Banque malienne de solidarité a entamé un plan de redressement.
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La Banque malienne de solidarité est en grande difficulté depuis que la Cedeao a infligé des sanctions à Bamako. (Ici, le siège de BMS, à Bamako. © DR
L’un des navires amiraux du paysage bancaire malien prend l’eau, mais Lanfia Koita, son capitaine, tente d’éviter le naufrage. Comme ses consœurs, la Banque malienne de solidarité (BMS), qui revendique plus de 20 % de parts de marché dans le pays, a du mal à se remettre de l’embargo financier régional imposé à Bamako de janvier à juin 2022.
Au cours des trois derniers exercices, le résultat net de la banque a évolué en dents de scie passant de 10,5 milliards francs CFA en 2020 (160 millions d’euros) à 351 millions l’année suivante, avant de finalement repartir à la hausse à 18,2 milliards en 2022. Au 31 août dernier, sur un semestre, il s’est établi aux alentours de 4,69 milliards.
Dépréciations liées à l’embargo
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