Au Gabon, Brice Oligui Nguema redonne vie à la controversée « task force dette »

Depuis la mi-septembre, le sujet de la dette intérieure du Gabon – qui a explosé en trois ans – est revenu sur le devant de la scène. Et ce, à la lumière de la nouvelle task force convoquée par le nouvel homme fort du pays.

Le président de la transition, le général Brice Clotaire Oligui Nguema recevant (de dr. à g.): Paul Mba Abessole, Didjob Divungi Di Ndinge, Guy Nzouba Ndama et le général Idriss Ngari au palais présidentiel, à Libreville, le 13 Septembre 2023. © Desirey Minkoh/Flickr présidence de la République gabonaise

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Publié le 3 octobre 2023 Lecture : 4 minutes.

Une multiplication par sept de la dette intérieure du Gabon, passée de 400 milliards (4,6 % du PIB) à 3 000 milliards de francs CFA (soit 22% du PIB) entre 2020 et 2023. Une croissance exponentielle  qui s’expliquerait notamment par la multiplication des surfacturations liées à des dirigeants d’entreprises en collusion avec des hauts fonctionnaires, comme l’avait révélé une première task force mise en place par les autorités en 2020. Le pays est d’ailleurs classé 136e sur 180 par Transparency International en matière de perception de la corruption.

Face à cette situation, le président de la transition, Brice Clotaire Oligui Nguema, a décidé de réactiver le 13 septembre, une task force chargée, entre autres, de traquer les fraudes dans les marchés publics. La Fédération des entreprises du Gabon (FEG), qui joue un rôle central dans cette démarche, a quant à elle invité ses membres à déclarer leurs créances pour la période 2020-2022, en mettant l’accent sur la nécessité de leur validation par les instances appropriées.

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