En RDC, le tour de vis de l’administration sur la sous-traitance sème la zizanie
Accusées de travailler dans l’illégalité, 1 200 entreprises ont été radiées par l’Autorité de régulation de la sous-traitance du secteur privé. Mais les opérateurs économiques dénoncent des incohérences et un harcèlement de la part de l’organisme public.
L’Autorité de régulation de la sous-traitance dans le secteur privé (ARSP) serait-elle allée trop loin ? Le 21 septembre, elle a publié un document listant plus de 1 200 entreprises désormais exclues des marchés de sous-traitance en RDC.
Selon Miguel Katemb Kashal, certaines de ces entreprises ne se conforment pas à la loi congolaise encadrant le secteur, qui prévoit que le capital d’un sous-traitant soit détenu à 51 % par des Congolais. D’autres sont soupçonnées de frauder en utilisant des prête-noms ou se font payer à l’étranger, « au mépris de la loi ». Le directeur général évalue le manque à gagner pour l’administration fiscale à environ 8 milliards de dollars.
Sous le choc
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