Après la chute d’Ali Bongo, Olam et Arise défendent leurs investissements au Gabon
Critiqués pour leurs liens avec l’ancien président, les deux groupes agro-industriels ont lancé une vaste campagne de communication en vue de résonner jusqu’au sommet de l’État.
« Olam et Arise sont des sociétés écrans appartenant toutes à Bongo et leurs associés », « Gagan Gupta n’a jamais investi au Gabon, il a participé au détournement des fonds »… Dans le collimateur des internautes gabonais et face à une avalanche de critiques au lendemain du coup d’État du général Brice Oligui Nguema, Olam et Arise sont montés au créneau pour défendre leur bilan.
Influents dans divers secteurs, de l’agro-industrie aux infrastructures, en passant par la logistique ou encore le transport, le géant du négoce et du courtage de denrées alimentaires et son ex-filiale, spécialisée dans le développement d’écosystèmes industriels, piloté par le serial entrepreneur indien Gagan Gupta, sont accusés de « maltraiter leurs salariés et d’avoir bénéficié d’une série d’avantages sous l’ancien régime ».
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