Au Niger, pourquoi l’opération française « il faut sauver le soldat Bazoum » a été abandonnée
Alors qu’Emmanuel Macron penchait en faveur d’une intervention militaire pour rétablir l’ancien président nigérien dans ses fonctions, l’option semble, deux mois plus tard, hypothétique. Et si tout s’était joué lors d’une « journée des dupes », le 26 juillet ? Révélations.
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Mohamed Bazoum et Emmanuel Macron, au palais de l’Élysée, le 16 février 2022. © LUDOVIC MARIN/AFP
Selon nos informations, le président français Emmanuel Macron a reçu séparément à l’Élysée, au cours de la dernière semaine de septembre, deux proches de son homologue nigérien Mohamed Bazoum, détenu en résidence surveillée à Niamey depuis le 26 juillet. Le ministre des Affaires étrangères du gouvernement renversé, Hassoumi Massaoudou, et le général Mahamadou Abou Tarka, président de la Haute autorité à la consolidation de la paix.
Tous deux installés à Abuja, au Nigeria, depuis le coup d’État, ils ont plaidé pour le maintien de l’option militaire afin de rétablir l’ordre constitutionnel au Niger et évoqué le scénario d’une intervention française « chirurgicale », sous couvert de la Cedeao. Très préoccupé par le sort du président Bazoum, avec qui il continue de s’entretenir régulièrement au téléphone, Emmanuel Macron a écouté ses interlocuteurs sans toutefois se prononcer.
Le scepticisme de Macron…
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