Dans l’affaire Gazelle d’or, Othman Benjelloun gagne une manche contre Ghita Bennis
Au Maroc, après plusieurs rebondissements, la patronne de l’hôtel préféré de Jacques Chirac vient encore de céder du terrain dans son combat judiciaire face à Bank of Africa – et prépare désormais la riposte.
Au milieu d’un long feuilleton judiciaire et d’une série d’annonces de ventes aux enchères, il y eut d’abord une tentative d’accord à l’amiable. Une lueur d’espoir pour Ghita Bennis, qui s’était mise en ordre de bataille pour redonner vie à son établissement la Gazelle d’or, un joyau hôtelier qui fut un haut lieu de la jet set mondiale. Mais l’espoir de l’ancienne diplomate a été vite déçu : le 2 octobre, la cour d’appel de commerce a donné gain de cause à Bank of Africa (BOA), confirmant ainsi un jugement du tribunal de première instance.
La banque d’Othman Benjelloun réclamait à Ghita Bennis le remboursement d’une facilité de caisse de 5 millions de dirhams (450 000 euros environ). La PDG de la Gazelle d’or, qui a toujours contesté le bien-fondé de cette dette, annonce à Jeune Afrique son intention de se pourvoir en cassation.
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