Les gagnants et les perdants de la chute d’Ali Bongo Ondimba

Si les poursuites judiciaires engagées contre Sylvia Bongo Ondimba et Noureddin Bongo-Valentin focalisent l’attention, nombreux sont ceux qui, après avoir connu les ors de la République, sont désormais dans le viseur de la justice gabonaise. Tandis que d’autres sont au contraire parvenus à se maintenir au plus haut niveau de l’État. Infographie.

MARIE-TOULEMONDE_2024

Publié le 6 octobre 2023 Lecture : 2 minutes.

Un peu plus d’un mois après un coup d’État qui revêt pour beaucoup les apparences d’une révolution de palais, l’échiquier politique gabonais est profondément bousculé. Dans le sillage de la chute d’Ali Bongo Ondimba (ABO), chassé du pouvoir par le général Brice Clotaire Oligui Nguema le 30 août, une partie des membres de son cercle rapproché ont quitté le devant de la scène, quand ils ne sont pas désormais dans le viseur de la justice. Certains sont même passés directement des ors de la République aux cellules sombres de la prison de Libreville, à l’instar du fils du président déchu, Noureddin Bongo-Valentin. D’autres en revanche connaissent pour l’heure un bien meilleur sort. Parmi eux, certains caciques de l’ancien pouvoir sont parvenus à conserver leur poste, voire à monter en grade.

« Young team » contre « historiques »

Bien s’informer, mieux décider

Abonnez-vous pour lire la suite et accéder à tous nos articles

Image
Découvrez nos abonnements
la suite après cette publicité

La rédaction vous recommande

La première dame du Gabon, Sylvia Bongo Ondimba, à Libreville, le 14 janvier 2017. © GABRIEL BOUYS/AFP

Sylvia Bongo Ondimba, le pouvoir jusqu’à la chute

L’hôtel Radisson Blu (ex-Okoumé Palace) de Libreville. © Facebook Radisson Blu Okoumé Palace Hotel, Libreville

Noureddin Bongo-Valentin, les Oceni Ossa et les hôtels de la discorde

Bientôt un procès contre Pascaline Bongo Ondimba

Contenus partenaires