Cameroun : AES vend Sonel pour 220 millions de dollars

Le groupe américain a annoncé le 7 novembre la cession de la totalité de sa participation dans la société camerounaise d’électricité, AES Sonel, au capital-investisseur Actis.

L’ex-Société nationale d’électricité (Sonel) avait été privatisée en 2001 en faveur de l’américain AES. DR

L’ex-Société nationale d’électricité (Sonel) avait été privatisée en 2001 en faveur de l’américain AES. DR

Publié le 7 novembre 2013 Lecture : 1 minute.

AES Corporation a annoncé le 7 novembre avoir signé des accords concernant la vente de la totalité de sa participation (56%) dans AES Sonel à Actis, un capital-investisseur spécialisé dans les pays émergents. La décision d’AES de vendre sa filiale de production et de distribution d’électricité au Cameroun avait été révélée par Jeune Afrique en mai dernier, Actis étant déjà cité à l’époque comme le favori.

Actis paiera 220 millions de dollars, dont 180 millions de dollars à la finalisation de l’opération. L’ex-Société nationale d’électricité (Sonel) avait été privatisée en 2001 en faveur de l’américain AES. « Nous sommes très fiers de ce que nous avons accompli au cours des 12 ans d’activité Cameroun », a déclaré dans un communiqué Andrew Vesey, reponsable de l’exploitation chez AES . « C’est un excellent exemple de partenariat public-privé réussi avec le gouvernement du Cameroun. »

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Rationnalisation

Présent dans 25 pays, AES a décidé de rendre plus lisible sa stratégie et de rationnaliser son déploiement international. « Nous continuons d’exécuter notre stratégie de réduire notre portée géographique. Avec ces ventes, AES sera sorti de huit pays et aura reçu 1,4 milliard de dollars », a déclaré Andrés Gluski, président d’AES.

Après des premières années d’activité très compliquées, AES a finalement investi dans de nouvelles capacités de production en construisant deux centrales électriques indépendantes : Dibamba (86 MW) et Kribi (216 MW), mis en service en mai 2013.

Le repreneur, Actis, connaît les infrastructures énergétiques. En effet, le capital-investisseur pilote la centrale d’Azito, la plus grande de Côte d’Ivoire, ainsi que d’autres actifs au Kenya et en Tanzanie.

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