Au Gabon, Brice Clotaire Oligui Nguema face à ses premières critiques

Six semaines après la chute d’Ali Bongo Ondimba, le président de la transition traverse une première crise, après la nomination des membres du Parlement. Si le temps n’est pas à l’orage, l’euphorie du putsch semble quelque peu retombée.

Brice Clotaire Oligui Nguema, président de la transition au Gabon. © Facebook / Présidence du Gabon.

Brice Clotaire Oligui Nguema, président de la transition au Gabon. © Facebook / Présidence du Gabon.

JEANNE-LE-BIHAN_2024

Publié le 11 octobre 2023 Lecture : 5 minutes.

« Communiqué numéro 018 », commence Ulrich Manfoumbi Manfoumbi, le 8 octobre, dans la cour de la présidence gabonaise. Plus d’un mois après le coup d’État du 30 août mené par la junte de Brice Clotaire Oligui Nguema, la scénographie n’a pas varié. Entouré par plusieurs militaires – ici, deux –, le porte-parole du Comité pour la transition et la restauration des institutions (CTRI) continue d’annoncer les décisions importantes du nouvel exécutif, vêtu d’un treillis.

Pour la seconde fois en deux jours, la communication concerne le pouvoir législatif. Après la désignation des bureaux des deux chambres du Parlement, les compositions de celles-ci – 98 députés et 70 sénateurs – ont en effet été annoncées le 7 octobre, mais font d’ores et déjà l’objet d’une nouvelle communication. Et pour cause : pour la première fois ou presque depuis le putsch, les hommes d’Oligui Nguema, confrontés à des critiques, se sont sentis obligés de rectifier le tir.

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