Cinq questions pour comprendre les conséquences internationales de l’attaque du Hamas contre Israël
Bientôt quatre jours après le lancement de l’opération « Déluge d’Al-Aqsa » par le Hamas, les réactions internationales permettent déjà de dessiner certaines tendances et évolutions possibles. Entre les défenseurs inconditionnels d’Israël et ceux qui appellent à ne pas cesser d’aider les Palestiniens, la polarisation est à son comble.
© MONTAGE JA : THOMAS COEX/AFP
LE DÉCRYPTAGE DE JA – Qu’espérait le Hamas en lançant, le 7 octobre, ses premières roquettes sur Israël ? En s’attaquant à des civils, en prenant des otages par centaines ? Si l’objectif était de surprendre l’État hébreu, de démontrer, comme l’ont déclaré les chefs de l’organisation islamiste palestinienne qui gère la bande de Gaza depuis 2006, la « fragilité » de l’ennemi et la faillibilité de ses services de renseignement – pourtant présentés régulièrement comme les plus performants au monde –, le triste pari est gagné.
Mais au-delà ? À moyen et long terme, qu’espère vraiment le Hamas ? Vaincre militairement n’est évidemment pas une option envisageable, tant le déséquilibre des forces est criant. D’autant que les États-Unis ont immédiatement réagi en assurant Israël de leur soutien militaire actif. Obtenir des libérations massives de prisonniers palestiniens en échange des personnes prises en otage depuis le 7 octobre semble également faire partie du plan, mais est-ce réaliste ?
