Israël-Hamas : le dilemme insoluble des otages
La présence des captifs à Gaza limite dangereusement la marge de manœuvre d’Israël. Le Qatar et l’Égypte pourraient jouer les médiateurs dans le cadre des négociations avec l’organisation palestinienne.
Rassemblement de soutien au peuple d’Israël à Nice, le 9 octobre 2023. © Valery HACHE / AFP
Les otages entre les mains du Hamas, depuis le 7 octobre dernier, risquent d’être exécutés. La menace, lancée le soir du 9 octobre par l’organisation islamiste palestinienne, intervient quelques heures après l’imposition par Israël d’un « siège total » sur la bande de Gaza. «Pas d’électricité, pas d’eau, pas de gaz», a annoncé le ministre de la Défense Yoav Gallant.
Au lendemain de l’attaque surprise « Déluge d’Al-Aqsa », la riposte ne s’est pas faite attendre. Depuis le 8 octobre au soir, les avions de Tsahal bombardent continuellement l’enclave palestinienne où sont répartis les otages, dont le nombre se situerait entre 130 et 150.
