Au Cameroun, que devient la DGRE, huit mois après l’arrestation d’Eko Eko ?

Avec un directeur général en prison mais non remplacé et un intérimaire gérant les affaires courantes, le service de renseignement le plus craint du Cameroun vit une période troublée. La DGRE sera-t-elle réformée ? Pour le moment, Paul Biya a choisi d’attendre.

Le président camerounais Paul Biya, le 26 juillet 2022. © STEPHANE LEMOUTON-POOL/SIPA

Le président camerounais Paul Biya, le 26 juillet 2022. © STEPHANE LEMOUTON-POOL/SIPA

GEORGES-DOUGUELI_2024

Publié le 18 octobre 2023 Lecture : 5 minutes.

S’il y avait une inscription à graver sur le fronton du palais présidentiel d’Etoudi, ce devrait être « Ici, il n’y a pas d’urgence »… Le président Paul Biya prend tout son temps pour décider. Les fonctionnaires de la Direction générale de la recherche extérieure (DGRE) l’expérimentent à leurs dépens. Ceux-ci attendent depuis huit mois qu’un nouveau patron de l’agence soit nommé ou, à défaut, que le chef de l’État confirme à son poste le commissaire divisionnaire Monkouop Mouminou. Directeur général adjoint, ce dernier assure l’intérim en lieu et place de Léopold Maxime Eko Eko, arrêté le 7 février 2023 dans le cadre de l’assassinat du journaliste Martinez Zogo.

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