FMI, Banque mondiale… À Marrakech, l’Afrique et le « Nouveau Sud » appellent à accélérer les réformes
Si le Sommet de Paris a permis de constater la nécessité d’une meilleure représentation des pays du Sud au sein des institutions de Bretton Woods, l’heure est venue, selon les intéressés, d’accélérer le mouvement à l’occasion des assemblées annuelles des deux institutions au Maroc.
À Marrakech, l’Afrique au cœur des réformes du FMI et de la Banque mondiale
Face au besoin urgent de financements pour surmonter le changement climatique, la crise de la dette dans plusieurs pays et un taux de pauvreté qui peine à se réduire, les espoirs sont grands pour le continent, alors que les deux institutions de Bretton Woods n’y avaient pas tenu de rencontres annuelles depuis celles de Nairobi, au Kenya, en 1973.
Une myriade de policiers s’affairent, une équipe d’accueil s’active fébrilement, tandis que le va-et-vient du gotha de la finance internationale génère une effervescence palpable. À Marrakech, les assemblées annuelles tant anticipées du Fonds monétaire international (FMI) et de la Banque mondiale ont démarré en trombe dans une cité qui, il y a quelques jours encore, était pétrifiée de stupeur suite à un tremblement de terre dont l’épicentre n’est qu’à quelques kilomètres de là.
L’ambition première de cette réunion est claire : parvenir à (enfin) faire entendre la voix des pays du « Nouveau Sud ». Cette réflexion, entamée lors des précédentes réunions de printemps et évoquée au sommet de Paris pour un nouveau pacte financier mondial trouve ici un écho particulier. Les institutions de Bretton Woods sont effectivement attendues au tournant sur la mise en place de mesures concrètes. Mais qu’en sera-t-il vraiment ?
« Afrique 3 »
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À Marrakech, l’Afrique au cœur des réformes du FMI et de la Banque mondiale
Face au besoin urgent de financements pour surmonter le changement climatique, la crise de la dette dans plusieurs pays et un taux de pauvreté qui peine à se réduire, les espoirs sont grands pour le continent, alors que les deux institutions de Bretton Woods n’y avaient pas tenu de rencontres annuelles depuis celles de Nairobi, au Kenya, en 1973.
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