Au Gabon, comment le patron des patrons Henri-Claude Oyima veut s’imposer face aux financiers étrangers
Tidjane Thiam a proposé au nouveau pouvoir de l’aider à se financer à l’international. Mais son projet se heurte à celui du banquier gabonais, adepte d’un financement issu d’acteurs nationaux, voire sous-régionaux. Explications.
![Le Gabonais Henri-Claude Oyima, fondateur du Groupe BGFI Bank, à Abidjan, en mars 2016. © Eric Larrayadieu/AFRICA CEO FORUM](https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=1215,fit=cover,gravity=0.4678x0.2342/https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/medias/2023/10/13/jad20231013-conf-henri-claude-oyima.jpg)
Le Gabonais Henri-Claude Oyima, fondateur du Groupe BGFI Bank, à Abidjan, en mars 2016. © Eric Larrayadieu/AFRICA CEO FORUM
Rassurés par les premières décisions du Comité de transition et de restauration des institutions (CTRI), financiers et investisseurs se pressent à Libreville pour prospecter ou proposer leurs services au nouveau pouvoir gabonais. Ce ballet plaît modérément à Henri-Claude Oyima, le PDG de BGFI Bank, qui est aussi le président de la Fédération des entreprises du Gabon (FEG) et du Conseil d’administration de la Bourse des valeurs mobilières d’Afrique centrale (BVMAC). Celui-ci plaide en effet pour des solutions de financement endogènes et non extérieures.
Délégation du patronat
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