Goïta, Traoré et Tiani parviennent-ils à éradiquer l’insécurité comme ils l’ont promis ?

Désormais rassemblées sous l’étendard de l’Alliance des États du Sahel (AES), les juntes militaires du Mali, du Burkina Faso et du Niger ont fait de la lutte contre l’insécurité une priorité. Le nombre de victimes ne cesse pourtant d’augmenter dans ces trois pays. État des lieux en infographies.

Plus de 10 300 personnes ont été tuées depuis le début de l’année 2023 dans des attaques ou attentats au Niger, au Mali et au Burkina Faso. © Montage JA : présidence du Burkina Faso

Plus de 10 300 personnes ont été tuées depuis le début de l’année 2023 dans des attaques ou attentats au Niger, au Mali et au Burkina Faso. © Montage JA : présidence du Burkina Faso

maylys dudouet portrait

Publié le 13 octobre 2023 Lecture : 2 minutes.

Le 30 septembre dernier, annonçant que le Niger allait désormais « dicter la forme des futures relations avec la France », le général Abdourahamane Tiani, « tombeur » de Mohamed Bazoum et président de la transition nigérienne, jugeait que la décision de Paris de couper les ponts avec Niamey sur le plan sécuritaire n’aurait peu ou prou aucune incidence. Les Français « ont dit qu’ils étaient venus pour aider à éradiquer le terrorisme. Non seulement ils n’ont pas chassé les terroristes, mais les terroristes sont de plus en plus nombreux », déplorait-il dans un entretien accordé à la télévision nationale, Télé Sahel.

S’il est encore trop tôt pour mesurer l’impact de sa prise du pouvoir sur la stratégie de lutte contre le jihadisme au Niger, les exemples de ses voisins, le Mali d’Assimi Goïta et le Burkina Faso d’Ibrahim Traoré, montrent que les juntes militaires – désormais rassemblées au sein de l’Alliance des États du Sahel (AES) – ne sont, pour l’heure, pas parvenues à reprendre la main. Bien au contraire.

Plus de 10 300 victimes en 2023

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