Au Mali, la Minusma priée de partir mais prise en étau
Prise au milieu des conflits entre l’armée malienne et les groupes rebelles indépendantistes, la mission de maintien de la paix de l’ONU n’a plus que soixante-quatorze jours pour quitter le Mali. Face aux difficultés, elle envisage un retrait accéléré.
El-Ghassim Wane, son chef, avait prévenu. La deuxième phase du désengagement de la mission de l’ONU pour la stabilité au Mali (Minusma), demandé par le gouvernement malien le 30 juin, sera « extrêmement difficile », avait-il souligné fin août devant le Conseil de sécurité de l’ONU. Un euphémisme. Débutée le 1er septembre après une première phase marquée par la reprise du conflit entre les mouvements indépendantistes du Nord et l’armée – notamment avec la rétrocession du camp de Ber qui a mis le feu aux poudres –, la phase 2 du plan de retrait enchaîne les obstacles.
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