Libération de deux chauffeurs de la Croix-Rouge enlevés au Darfour

Deux chauffeurs du Comité international de la Croix-Rouge (CICR) enlevés il y a près de deux semaines par des hommes armés au Darfour ont été libérés, a indiqué dimanche l’organisation.

Une voiture de la Croix-Rouge en 2012 au Soudan du Sud. © AFP

Une voiture de la Croix-Rouge en 2012 au Soudan du Sud. © AFP

Publié le 8 septembre 2013 Lecture : 1 minute.

Ces deux chauffeurs font partie d’un groupe de huit employés soudanais du CICR enlevés par des hommes armés le 26 août alors qu’ils faisaient route entre Nertiti et Zalingei dans le centre du Darfour, une région de l’ouest du Soudan en proie à des violences. Six membres du groupe avaient été libérés rapidement, mais les chauffeurs restaient détenus.

"Nos deux collègues ont eux aussi été relâchés et sont retournés à Zalingei", a assuré à l’AFP Rafioullah Qureshi, le porte-parole du CICR au Soudan, ajoutant que les deux hommes étaient fatigués mais en bonne santé.

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Les chauffeurs ont probablement été retenus plus longtemps pour manœuvrer les véhicules, qui sont différents des camions que l’on trouve habituellement au Darfour, a précisé M. Qureshi.

Le CICR est par ailleurs toujours en contact avec des responsables tribaux, militaires et gouvernementaux pour récupérer ces camions, "indispensables" aux activités de la Croix-Rouge dans la région, a fait savoir le porte-parole.

Nombreux enlèvements

Outre les soins humanitaires, le CICR, en tant qu’intermédiaire neutre, a participé à des opérations d’échange et de rapatriement de prisonniers détenus par différents groupes armés dans la région.

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Des rebelles opposés au gouvernement détiennent nombre de soldats et autres représentants du gouvernement de Khartoum, et des groupes para-militaires liés au gouvernement sont eux aussi soupçonnés de se livrer à des enlèvements et autres crimes dans la région.

Selon des experts, le régime soudanais, qui a déployé des milices pour combattre la rébellion manque à présent de fonds pour les financer, et certains de ces groupes ont en conséquence recours au banditisme.

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