Les États-Unis relancent leur aide envers le Mali
Les États-Unis ont annoncé la reprise de leur aide au Mali, à l’exception de leur assistance militaire, deux jours après la prise de fonction du nouveau président, selon le département d’État vendredi.
![IBK salue la foule, après sa prestation de serment, le 4 septembre 2013 à Bamako. © AFP](https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=1215,fit=cover/https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/medias/2013/09/07/007092013101306000000ibkmaliaide.jpg)
IBK salue la foule, après sa prestation de serment, le 4 septembre 2013 à Bamako. © AFP
L’aide américaine au Mali avait été interrompue en mars 2012 après le coup d’Etat militaire. Les Etats-Unis avaient cependant apporté un appui logistique à l’opération militaire française à partir de janvier 2013.
"Après la prise de fonction du nouveau président mercredi, le secrétaire d’Etat adjoint William J. Burns a signé une résolution selon laquelle un gouvernement démocratiquement élu est entré en fonction au Mali. (…) Dès lors, les Etats-Unis vont reprendre immédiatement leur aide au développement, mais ils vont continuer à étudier la situation sur quand et comment" se rapprocher des autorités militaires, a indiqué une porte-parole du département d’Etat, Marie Harf, dans un communiqué.
Washington avait été juridiquement contraint de suspendre son aide militaire à Bamako après le coup d’État du 22 mars 2012. La législation américaine interdit en effet d’apporter une aide non humanitaire à des autorités issues d’un coup de force militaire.
Le nouveau président malien Ibrahim Boubacar Keïta, 68 ans, a prêté serment mercredi, fixant comme "priorité la plus pressante" de son mandat de cinq ans "la réconciliation nationale" dans son pays meurtri par 18 mois de crise politico-militaire.
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