Au Cameroun, la revanche des souverainistes ?
Une coalition improbable de fonctionnaires tapis dans la haute administration et d’activistes évoluant en dehors de l’État s’échine depuis des années à renationaliser des pans entiers de l’économie. Une lame de fond qui risque de perdurer.
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Omer Mbadi
Correspondant de Jeune Afrique au Cameroun, il couvre l’actualité de ce pays en particulier et de l’Afrique centrale en général, avec un intérêt marqué pour l’économie et la finance. Il s’intéresse également aux institutions communautaires de la sous-région.
Publié le 6 novembre 2023 Lecture : 3 minutes.
Yaoundé a décidé de prendre les choses en mains dans la nationalisation d’Energy of Cameroon (Eneo). Le 5 septembre, Paul Biya instruisait la mise sur place d’un comité interministériel ad hoc, présidé par le ministre des Finances, Louis Paul Motaze, chargé de conduire le processus de rachat des 51 % de parts que le fonds britannique Actis détient au capital de l’énergéticien.
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