Guinée : 70 observateurs de l’UE pour les élections législatives

Plus de 70 observateurs de l’Union européenne (UE) seront déployés en Guinée pour les élections législatives du 24 septembre, dans le cadre d’une mission dirigée par l’eurodéputé roumain Cristian Preda, a annoncé vendredi l’UE à Conakry.

Le président Alpha Condé s’exprime devant des représentants de l’opposition, le 3 juillet 2013 à © AFP

Le président Alpha Condé s’exprime devant des représentants de l’opposition, le 3 juillet 2013 à © AFP

Publié le 31 août 2013 Lecture : 1 minute.

La mission d’observation électorale de l’UE (MOE UE) "se compose de 73 observateurs venus de différents Etats membres de l’Union européenne, ainsi que de Norvège", a précisé l’organisation européenne dans un communiqué.

Une partie des observateurs sera déployée "le 31 août pour couvrir les huit régions administratives et leurs préfectures (du pays). Quelques jours avant le scrutin, la mission sera renforcée par un dispositif de 30 observateurs", a-t-elle indiqué.

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"Intervenant après de nombreux reports, le scrutin législatif du 24 septembre représente pour la Guinée une occasion unique de renouer avec une vie démocratique rythmée par des élections régulières, inclusives, libres et transparentes", a déclaré le chef de la mission d’observation Cristian Preda.

"Les Guinéens ont besoin de normalité et cela passe par un Parlement fonctionnel, reflétant toutes les tendances politiques, et doté de la légitimité nécessaire pour répondre aux nombreux défis que le pays doit relever", a-t-il estimé.

Les dernières élections législatives en Guinée remontent à juin 2002, sous la présidence du général Lansana Conté, décédé en décembre 2008 après 24 ans au pouvoir. C’est actuellement un Conseil national de transition (CNT, non élu) qui fait office de Parlement.

Une ogranisation complexe

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Ces élections auraient dû avoir lieu dans les six mois suivant l’investiture, en décembre 2010, de l’actuel président, Alpha Condé, premier chef d’Etat démocratiquement élu de ce pays à l’histoire marquée par les violences politiques, militaires et ethniques. Mais elles ont été reportées à de nombreuses reprises, faute de consensus sur leur organisation.

L’opposition a longtemps accusé le régime de M. Condé de préparer des fraudes à ce scrutin afin de s’assurer la majorité à l’Assemblée nationale. Elle a organisé de nombreuses manifestations à Conakry pour des législatives "libres et transparentes" ayant pour la plupart dégénéré en violences meurtrières.

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La campagne électorale, ouverte le 23 août, se déroulait dans le calme mais sans grand enthousiasme, selon un journaliste de l’AFP. Elle doit prendre fin le 22 septembre, deux jours avant le scrutin.

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