Ajay Banga, banquier mondial et ambassadeur du « Sud global »
En opération séduction lors des Assemblées annuelles du FMI et de la Banque mondiale, l’ancien cadre du secteur privé, soucieux de son image soigneusement forgée de défenseur des populations vulnérables, a fait en sorte que l’on ne s’appesantisse pas sur sa – trop – grande proximité avec les intérêts américains.
LE PORTRAIT ÉCO DE LA SEMAINE – Au cours des dernières années, la Banque mondiale a été fréquemment et vertement critiquée pour ses défaillances. On lui a reproché son incapacité à se montrer à la hauteur des besoins de financement, ainsi que la lourdeur de son appareil bureaucratique et les embouteillages administratifs qui entravent son efficacité. À titre d’exemple, il faut actuellement en moyenne vingt-sept mois avant qu’un seul dollar soit décaissé pour un projet, et parfois plus de dix ans avant que des bénéfices concrets se manifestent…
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