Le prince Harry « irrité » par les lenteurs du déminage en Afrique

Le prince Harry, qui a repris le flambeau de sa mère, Diana, dans son combat contre les mines antipersonnel, est très « irrité » par la lenteur du déminage dans certains pays d’Afrique, a déclaré dimanche le président de l’ONG britannique The Halo Trust (HALO), spécialisée dans le déminage.

Le prince Harry en compagnie du sénateur américain John McCain, à Washington le 9 mai 2013. © AFP

Le prince Harry en compagnie du sénateur américain John McCain, à Washington le 9 mai 2013. © AFP

Publié le 18 août 2013 Lecture : 2 minutes.

Le prince Harry, qui a repris le flambeau de sa mère Diana dans son combat contre les mines antipersonnel, est très "irrité" par la lenteur du déminage dans certains pays d’Afrique, a déclaré dimanche le président de l’ONG britannique The Halo Trust (HALO), spécialisée dans le déminage.

Harry, 28 ans, est revenu récemment d’Angola, où il a inspecté les travaux de déminage gérés par cette ONG. Avant lui, sa mère, la princesse Diana, s’était passionnément impliquée dans cette mission. "Il est irrité que les pays qui ont fourni ces mines n’aient apporté aucun soutien financier pour s’en débarrasser, 25 ans plus tard", a déclaré Guy Willoughby, président de HALO.

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"C’est devenu une espèce de marotte pour" le prince Harry, a-t-il ajouté.

Harry, plus jeune fils de Diana et 4e dans l’ordre de succession au trône britannique, a inspecté les champs de mines qui restent en Angola après 27 ans de guerre civile, de 1975 à 2002, et visité la ville de Cuito Cuanavale (sud), sans doute la ville la plus minée d’Afrique. Lady Di, qui avait mis sa célébrité au service de la lutte contre l’usage des mines anti-personnel, avait visité l’Angola avec HALO en 1997, quelques mois avant de trouver la mort dans un accident de voiture à Paris.

Harry a apporté son parrainage à l’appel lancé par l’ONG à l’occasion de son 25e anniversaire. "Les champs de mines que sa mère a visités sont tous devenus maintenant des magasins et des routes, et même il y a une agence immobilière sur l’un d’entre eux", a déclaré M. Willoughby.

"Les guerres peuvent bien être terminées, mais beaucoup de gens sont toujours incapables de reprendre une vie normale, car ils risquent quotidiennement de mourir ou d’être blessés par des mines", a-t-il expliqué.

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"Avec le soutien du prince Harry, de l’Angola et de la communauté internationale, HALO va continuer à travailler pour que l’Angola soit débarrassée de ses mines, pour le bénéfice du peuple angolais", a poursuivi le président de cette ONG.

HALO, la plus importante organisation humanitaire spécialisée dans le déminage, a indiqué avoir détruit plus de 21.300 mines anti-personnel et anti-char en Angola. La guerre civile y a fait 500.000 morts, et quatre millions de personnes ont été déplacées par ce conflit qui a détruit la plupart des infrastructures angolaises.

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En novembre 2012, HALO avait recensé au moins 533 champs de mines nécessitant encore d’être nettoyés.
 

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