RDC : la Monusco va s’occuper des problèmes du Kivu avec « vigueur »
Le nouveau chef de la mission de l’ONU en République démocratique du Congo (Monusco), Martin Kobler, a promis samedi de s’occuper avec « vigueur » des problèmes d’instabilité au Kivu, où il a effectué sa première visite.
Le nouveau chef de la Mission de l’ONU en République démocratique du Congo (Monusco), Martin Kobler, a promis samedi de s’occuper avec "vigueur" des problèmes d’instabilité au Kivu, où il a effectué sa première visite.
"C’est important de résoudre le problème des groupes armés, de restaurer l’autorité de l’Etat et de remplir notre mandat avec toute vigueur. Je vous promets de m’occuper des problèmes de Kivu, de Goma et des groupes armés avec toute ma vigueur", a-t-il déclaré à Goma, capitale de la province riche et instable du Nord-Kivu.
Il a notamment rencontré Feller Lutaichirwa, le vice-gouverneur du Nord-Kivu, où l’on recense près d’un million de déplacés. "Sa population attend que la paix soit recouvrée, que les déplacés puissent retourner et que les groupes armés soient désarmés", a souligné le vice-gouverneur, cité par Radio Okapi.
L’Est de la RDC est en proie à une instabilité chronique depuis près de deux décennies. Depuis mai 2012, l’armée combat au Nord-Kivu le Mouvement du 23 mars (M23). Des experts de l’ONU affirment que le Rwanda et l’Ouganda le soutiennent, ce que réfutent ces voisins de la RDC. Des groupes armés, locaux et étrangers, ont profité de la traque contre le M23 pour gagner du terrain et commettre des exactions contre les civils.
Le 1er août, la Monusco a commencé avec sa brigade d’intervention, au mandat offensif, la sécurisation de Goma et sa zone proche. Peu après, le M23 a menacé de reprendre la capitale provinciale, qu’il avait occupée une dizaine de jours fin novembre.
Sur place depuis 1999, la Monusco est la plus importante mission de maintien de la paix onusienne au monde avec environ 17.000 soldats. Le Conseil de sécurité de l’ONU a créé en mars une brigade d’intervention pour la renforcer. A terme, cette brigade doit compter 3.000 hommes chargés de combattre les groupes armés actifs de l’Est congolais.
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