Robert Dussey : « Il faut privilégier le dialogue avec le Mali, le Burkina Faso et le Niger »
Depuis le début de la vague de coups d’État en Afrique de l’Ouest, en 2020, le Togo plaide pour des solutions négociées avec les juntes. Une position qui irrite certains, mais que le ministre togolais des Affaires étrangères assume. Interview.
![Robert Dussey, ministre togolais des Affaires étrangères, à Paris le 1er avril 2022. © Vincent FOURNIER/JA](https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=1215,fit=cover,gravity=0.5729x0.3993/https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/medias/2022/08/17/jad20220817-ass-togo-robertdussey.jpg)
Robert Dussey, ministre togolais des Affaires étrangères, à Paris le 1er avril 2022. © Vincent FOURNIER/JA
Quand Assimi Goïta, alors colonel des forces spéciales maliennes inconnu de tous, a pris la tête de la junte qui a renversé Ibrahim Boubacar Keïta (IBK), le 18 août 2020, Robert Dussey avait été l’un des premiers à le contacter.
Certes, les deux hommes se connaissaient de longue date et leur relation a rapidement été plus fluide que d’autres. Mais l’historique personnel entre le putschiste de Bamako et le ministre togolais des Affaires étrangères n’explique pas tout. Dès les premières semaines de transition post-IBK, Lomé a milité pour une solution négociée avec Goïta et les colonels au pouvoir sur les bords du fleuve Niger.
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