« Nous réclamons la libération immédiate et inconditionnelle du président Bazoum ! »

La Fondation Mo Ibrahim et l’Assemblée parlementaire de la Francophonie joignent leurs forces pour demander la remise en liberté du président Mohamed Bazoum, première étape pour défendre la démocratie au Niger, selon les deux institutions.

Mohamed Bazoum © Facebook Mohamed Bazoum

Mohamed Bazoum © Facebook Mohamed Bazoum

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  • Fondation Mo Ibrahim

    Fondation africaine créée par l’homme d’affaires et philanthrope soudanais-britannique Mo Ibrahim.

  • et Assemblée Parlementaire de la Francophonie

    Assemblée consultative de la Francophonie. Elle est constituée de sections membres représentant 87 parlements ou organisations interparlementaires, répartis en 4 régions : Afrique, Amérique, Asie-Pacifique et Europe.

Publié le 24 octobre 2023 Lecture : 2 minutes.

Nous nous élevons d’une seule voix pour réclamer la libération immédiate et inconditionnelle du président Bazoum, de sa femme, Khadija Bazoum, et de leur fils, Salem Bazoum. Il est grand temps de mettre un terme à la privation de liberté qu’ils endurent depuis près de trois mois, de restaurer leur sécurité et de rétablir leurs droits fondamentaux.

Le président Bazoum fait preuve d’un courage admirable. Malgré l’isolement prolongé dont il fait l’objet avec sa famille et les tactiques de pression psychologique déployées à leur encontre, il demeure ferme dans son engagement envers la démocratie et le bien-être de sa nation.

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Trahison manifeste de la volonté du peuple

Rappelons que le président Bazoum a été élu par le peuple nigérien il y a deux ans. Sa détention est un déni de démocratie qui constitue une trahison manifeste de la volonté du peuple, et viole les principes fondamentaux de l’État de droit. Malgré sa captivité, en véritable homme d’État, le président Bazoum continue à incarner la résilience et la détermination, refusant de céder à des exigences infondées.

Nous exhortons le Comité national pour le salut du peuple à reconnaître l’impasse dans laquelle est plongé le Niger, en pensant à la population, qui endure désormais une grande souffrance alors que le pays connaissait un développement positif et parvenait à résister au terrorisme.

La libération du président Bazoum sera la première étape pour défendre la démocratie au Niger. Elle constitue la condition sine qua non à la mise en œuvre d’une médiation pour sortir de la crise actuelle.

Unir les bonnes volontés

Le peuple nigérien aspire à la liberté, à se nourrir convenablement, à travailler et à vivre en toute sécurité, et à instruire sa jeunesse en toute liberté. Ces aspirations fondamentales sont entravées par la crise politique actuelle.

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Nous appelons la société civile nigérienne et la communauté internationale à unir leurs bonnes volontés en vue de la libération du président Bazoum et de sa famille, et pour restaurer la stabilité de ce pays fondateur de la Francophonie.

Le respect de la dignité humaine transcende nos sociétés. L’ignorer n’est pas seulement une négation de l’État de droit mais une entorse à nos valeurs et nos cultures communes.

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Libérez le président Bazoum. Libérez sa famille.

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