Mali : deux des agents électoraux enlevés au nord de Kidal ont été relâchés

Deux des agents électoraux enlevés samedi dans la région de Kidal (nord-est du Mali) par des hommes armés ont été relâchés, a indiqué dimanche à l’AFP un responsable au ministère malien de l’Administration territoriale, sans détails dans l’immédiat sur le sort des autres otages.

Une patrouille de l’armée malienne à Kidal. © AFP

Une patrouille de l’armée malienne à Kidal. © AFP

Publié le 21 juillet 2013 Lecture : 1 minute.

"Deux des agents (électoraux) ont été relâchés dans la nuit de samedi à dimanche. Ils sont actuellement libres et non loin de Tessalit", localité au nord de la ville de Kidal où ils ont été kidnappés, a affirmé ce responsable sous couvert d’anonymat.

"Nous ne connaissons pas encore en détail les conditions de libération de ces agents électoraux. Mais c’est une bonne nouvelle", a-t-il précisé.

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Aucune indication n’était disponible dans l’immédiat sur le sort des autres agents électoraux et de l’élu local qui ont été enlevés en même temps qu’eux.

Un responsable du gouvernorat de Kidal, chef-lieu de région, avait indiqué samedi à l’AFP que les ravisseurs avaient fait au total six otages: cinq agents électoraux et un élu local qui se trouvaient "à la mairie de Tessalit pour organiser la distribution des cartes d’électeurs" en vue du premier tour de la présidentielle prévu le 28 juillet.

L’ombre du MNLA

La même source avait mis en cause des membres du Mouvement national de libération de l’Azawad (MNLA, rébellion touareg), soutenant : "Les enlèvements (…) ont été organisés par des éléments du MNLA. Nous sommes formels sur ce point".

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D’après deux résidents distincts joints par téléphone, le calme régnait dimanche matin à Tessalit mais aussi à Kidal, où des violences entre populations touareg et d’autres communautés avaient fait entre jeudi soir et vendredi quatre morts et plusieurs blessés. Le marché avait été incendié, des boutiques avaient été saccagées, pillées.

"Aujourd’hui (dimanche), c’est calme. Mais le marché brûlé est toujours fermé, les boutiques sont fermées", a affirmé l’habitant joint à Kidal. A Tessalit, "ça va, c’est calme, mais le matériel électoral est abandonné sur place depuis l’enlèvement des agents électoraux", a dit le résident de cette localité.

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