Organiser les élections au Zimbabwe va être « difficile », selon la SADC

Les dirigeants membres de la Communauté de développement du sud de l’Afrique (SADC) ont averti samedi qu’organiser les prochaines élections au Zimbabwe va être « difficile » étant donné le manque de temps alloué à leur préparation.

Un observateure de la SADC devant un bureau de vote à Harare le 14 juillet 2013. © AFP

Un observateure de la SADC devant un bureau de vote à Harare le 14 juillet 2013. © AFP

Publié le 21 juillet 2013 Lecture : 1 minute.

L’organisation, qui compte 15 pays membres, avait le mois dernier demandé au Zimbabwe de repousser les élections prévues le 31 juillet d’au moins deux semaines afin de disposer d’assez de temps pour appliquer des réformes garantissant un scrutin libre et équitable.

Mais la cour constitutionnelle du pays a maintenu la date fixée unilatéralement par le président Robert Mugabe.

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"Nous aurions souhaité que notre recommandation soit suivie", a déclaré le président tanzanien Jakaya Kikwete samedi soir auprès de journalistes après une demi-journée de réunion de la SADC sur la défense et la sécurité, à laquelle ont pris part le président sud-africain Jacob Zuma et le président mozambicain Armando Guebuza.

Organiser une élection en un mois "est très stressant" et constitue une "tâche colossale", a dit M. Kikwete. Mais la SADC, qui a déjà déployé 360 observateurs au Zimbabwe, a promis d’assister le Zimbabwe afin d’assurer que le vote soit "suffisamment crédible".

Le pays, dont les caisses sont vides, doit encore rassembler assez d’argent pour financer le scrutin. Celui-ci, très attendu, doit mettre fin à la cohabitation inconfortable entre le président Mugabe et son grand rival le Premier ministre Tsvangirai, décidée il y a quatre ans pour résoudre une importante crise politique.

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