Tunisie : élection des membres de la future instance électorale indépendante

L’Assemblée nationale constituante (ANC) a élu vendredi les membres de la future instance supérieure indépendante pour les élections (Isie) qui seront chargés d’organiser les prochaines élections en Tunisie, a-t-on appris auprès de cette chambre.

L’Assemblée nationale constituante (ANC) le 5 juillet 2013 à Tunis. © AFP

L’Assemblée nationale constituante (ANC) le 5 juillet 2013 à Tunis. © AFP

Publié le 20 juillet 2013 Lecture : 1 minute.

Les neuf membres composant cette instance ont été élus parmi 36 candidats –18 hommes et 18 femmes– choisi parmi des centaines de postulants par un comité de sélection composé de députés.

Les candidats soumis au vote se sont présentés à tour de rôle devant l’assemblée, avant un vote à bulletin secret à la majorité des deux tiers.

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rgb(76, 76, 76); font-family: Arial, sans-serif, Geneva;">Les membres élus dont la liste devra être rendue publique samedi éliront parmi eux un président, qui succédera à Kamel Jendoubi, militant de gauche ayant été l’architecte des premières élections libres en Tunisie post-révolution, le 23 octobre 2011.

L’ANC a adopté en décembre dernier une loi portant sur la création de l’Isie à l’issue d’un long débat en raison de désaccords sur la composition de la commission de tri des candidats à l’Isie.

Contestation des résultats

Cette commission a été composée suivant les proportions de la représentativité des blocs à l’ANC, le parti islamiste Ennhada au pouvoir dominant y compte neuf membres sur 22.

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Une ONG a d’ores et déjà contesté vendredi la procédure de sélection des candidats. Moez Bouraoui, président de l’Association tunisienne pour l’intégrité et la démocratie des élections (Atide) a affirmé qu’il comptait saisir le Tribunal administratif pour invalider la procédure au motif que la sélection des candidats a été faite selon des considérations partisanes et non pas de compétence.

L’ANC peine à doter la Tunisie d’une nouvelle constitution, une étape préalable pour fixer une date aux élections générales attendues par la classe politique, notamment l’opposition qui espère mettre fin au pouvoir des islamistes, vainqueurs des élections de 2011. La classe politique s’était engagée à terminer la rédaction de la Constitution en octobre 2012, soit un an après l’élection de l’assemblée.

 
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