Un ministre algérien dénonce le trafic de carburant avec les voisins

Le ministre algérien de l’Intérieur, Dahou Ould Kablia, a dénoncé, dimanche 14 juillet, le trafic de carburant avec les pays voisins où l’or noir coûte plus cher, affirmant que 25% de la production nationale était gaspillée et exportée illégalement à l’étranger.

Le ministre algérien de l’Intérieur, Daho Ould Kablia. © AFP

Le ministre algérien de l’Intérieur, Daho Ould Kablia. © AFP

Publié le 14 juillet 2013 Lecture : 1 minute.

Le ministre algérien de l’Intérieur, Daho Ould Kablia, a dénoncé dimanche le trafic de carburant avec les pays voisins où l’or noir coûte plus cher, affirmant que 25% de la production nationale était gaspillée et exportée illégalement à l’étranger.

"Ce phénomène est désormais un problème tant sécuritaire qu’économique", a souligné le ministre qui s’exprimait dans la ville de Aïn Defla (nord-ouest) aux côtés de son collègue du Commerce, Mustapha Benbada.

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"Le gouvernement a tenu récemment une réunion pour examiner cette situation dans les wilayas frontalières où les locaux sont privés de carburant récupéré par les contrebandiers", a précisé M. Ould Kablia, cité par l’agence nationale APS.

"Le département de Tlemcen (environ un million d’habitants en 2008), frontalier du Maroc, consomme davantage d’essence qu’Alger, forte officiellement de plus de trois millions d’habitants", a-t-il indiqué à titre d’exemple.

Le mois dernier, les autorités algériennes avaient commencé à rationner l’essence dans la région de Tlemcen en ordonnant aux stations de carburant d’en limiter la vente à 33 litres par véhicule de tourisme et 2.000 dinars (environ 20 euros) par véhicule lourd.

Mais ces mesures ne semblent pas avoir découragé les trafiquants qui achètent tout ce qu’ils peuvent comme carburant. Il est entreposé dans des hangars avant d’être exporté en grosse quantité.

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En Algérie, un litre d’essence vaut 23 DA (0,23 euro) et un litre de gazole 13,40 dinars (0,13 euro). Au Maroc, il coûte 1,1 euro.

La situation est identique à la frontière tunisienne ainsi qu’aux frontières du sud algérien avec la Mauritanie, le Mali et le Niger, non producteurs de pétrole.

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