États-Unis, Europe : les soutiens d’Israël ne sont pas les bienvenus en Libye

Le Parlement proche du maréchal Haftar a menacé de suspendre l’approvisionnement de ces pays en hydrocarbures si « les massacres » de Palestiniens ne cessent pas.

Le maréchal Khalifa Haftar à Benghazi, le 24 décembre 2020. © REUTERS/Esam Omran Al-Fetori

Publié le 26 octobre 2023 Lecture : 1 minute.

Le Parlement installé dans l’est de la Libye a exigé le départ « immédiat » des ambassadeurs des pays soutenant Israël dans sa guerre contre le Hamas palestinien, en citant notamment les États-Unis, le Royaume-Uni, la France et l’Italie.

Dans un communiqué publié sur son site le 25 octobre, cette institution proche du camp du maréchal Haftar a aussi menacé de suspendre l’approvisionnement de ces pays en hydrocarbures si « les massacres » de Palestiniens ne cessent pas.

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« Nous demandons aux ambassadeurs des États qui soutiennent l’entité sioniste dans ses crimes de quitter le territoire (libyen) immédiatement », lit-on dans le communiqué du Parlement. « Si les massacres commis par l’ennemi sioniste ne cessent pas, nous demandons au gouvernement libyen de suspendre les exportations de pétrole et de gaz vers les États qui le soutiennent », a averti le Parlement.

Donneurs de leçons

Le Parlement libyen a dénoncé « avec les termes les plus forts » ce que font « les gouvernements des États-Unis, du Royaume-Uni, de la France et de l’Italie », qui « soutiennent l’entité sioniste dans ses crimes » dans la bande de Gaza, alors que leurs dirigeants « donnent des leçons sur les droits humains et le droit des peuples à disposer d’eux-mêmes ».

Plusieurs manifestations de soutien aux Palestiniens ont eu lieu dans plusieurs villes libyennes, notamment après la frappe meurtrière sur un hôpital de Gaza le 17 octobre.

(Avec AFP)

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