En Côte d’Ivoire, regain de tensions dans le secteur du cacao
La montée des cours de l’or brun met sous pression le premier producteur mondial de fèves, engagé dans un bras de fer avec les industriels autant que dans une course à la traçabilité.
![Au sein de l’usine Cargill de San Pedro, le principal port d’exportation de cacao, dans le sud-ouest de la Côte d’Ivoire. © Luc Gnago/REUTERS](https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=1215,fit=cover/https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/medias/2023/10/27/jad20231027-eco-civ-filiere-cacao-tensions.jpg)
Au sein de l’usine Cargill de San Pedro, le principal port d’exportation de cacao, dans le sud-ouest de la Côte d’Ivoire. © Luc Gnago/REUTERS
« Morosité ». C’est le mot qui revient dans la bouche de plusieurs acteurs de la filière du cacao ivoirien pour qualifier la période actuelle. Alors que la campagne principale – temps fort annuel de la récolte et vente des fèves – s’est ouverte début octobre, les volumes attendus, le niveau des prix et les relations entre la Côte d’Ivoire, premier producteur mondial de fèves, et les acheteurs d’or brun, principalement les multinationales du secteur que sont Cargill, Barry Callebaut et Olam, nourrissent les crispations.
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