Wuambushu : le compte n’y est pas pour Moroni
La France a mis un terme à son opération de police à Mayotte, destinée à réprimer l’immigration clandestine. Mais cette « reprise en main » n’a pas été sans effet sur l’opinion comorienne et sur les relations bilatérales.
![© DOM pour JA](https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=1215,fit=cover,gravity=0.5012x0.4137/https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/medias/2023/11/13/jad20231113-objectif-comores-wuambushu.jpg)
© DOM pour JA
Vue de Moroni, l’opération de police Wuambushu [« reprise en main », en mahorais], lancée par la France le 24 avril dernier pour expulser les migrants clandestins de Mayotte, a été perçue comme un coup de couteau dans le dos. Et, aussi, comme un coup de canif dans le contrat de confiance passé, en 2019, entre l’archipel des Comores et son ancien colonisateur au sujet de la question mahoraise, qui empoisonne les relations bilatérales depuis 1975.
Rafles et renvois de délinquants
Bien s’informer, mieux décider
Abonnez-vous pour lire la suite et accéder à tous nos articles
![Image](/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=137,height=137,fit=cover/build/2023/images/poool-illustration.png)
Les plus lus
- Bénin-Niger : dans les coulisses de la médiation de la dernière chance
- Au Togo, le business des « démarcheurs », ces arnaqueurs qui monnaient la justice
- Qui entoure Mele Kyari, président de la NNPC, l’État dans l’État au Nigeria ?
- Côte d’Ivoire : Laurent Gbagbo, sur les terres de Simone à Bonoua
- Alafé Wakili : « Aucun pays n’est à l’abri d’un coup d’État »