La Corée du Sud et la France veulent coopérer sur les marchés émergents

La banque d’import-export Korea Eximbank a signé un mémorandum d’entente avec les français Proparco, Total et la Société générale afin de construire des infrastructures dans les pays en développement, notamment en Afrique.

Kim Yong-hwan, le président de Korean Eximbank. DR

Kim Yong-hwan, le président de Korean Eximbank. DR

Publié le 6 novembre 2013 Lecture : 2 minutes.

À l’occasion de la visite à Paris de la présidente sud-coréenne Park Geun-hye, la banque d’import-export Korea Eximbank a signé un mémorandum d’entente avec Proparco, une filiale de l’Agence française de développement, le groupe pétrolier Total et le groupe bancaire Société générale. Les parties visent à s’associer pour construire de nouvelles infrastructures dans les pays en voie de développement, notamment en Afrique, à travers des soutiens financiers communs et des partenariats commerciaux entre entreprises coréennes et françaises.

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« Cette entente devrait créer des débouchés sur les marchés émergents pour les sociétés coréennes dans les domaines du développement, des énergies renouvelables, de la construction ferroviaire et du traitement des eaux », a déclaré Kim Yong-hwan, cité par l’agence de presse sud-coréenne Yonhap. D’autant plus que des géants comme la Société générale et Total sont bien implantés en Afrique. Ce dernier vient de décrocher un contrat en Afrique du Sud pour construire une centrale solaire.

Présence en Afrique

La banque d’import-export coréenne est un organisme offrant des crédits à l’exportation et des programmes de garantie pour soutenir les entreprises coréennes à l’étranger. Depuis sa création en 1976, elle a fortement contribué à soutenir l’économie coréenne, qui est tournée vers l’exportation, et a facilité la coopération économique avec les autres pays.

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Alors que de plus en plus d’entreprises sud-coréennes sont présentes en Afrique, comme Daewoo dans les infrastrctures ou Samsung dans les télécoms, Korean Eximbank souhaite accompagner les opérations de ces entreprises sur le continent. En juillet 2013, la banque a signé un accord de prêt de 50 millions de dollars avec la Banque de développement de l’Afrique australe afin de financer les prêts accordés par cette dernière aux firmes coréennes qui ont des activités dans les pays d’Afrique australe ou aux firmes locales qui échangent avec des firmes coréennes.

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