Mohamed Bazoum, cent jours en détention et un avenir incertain

Renversé le 26 juillet par le général Abdourahamane Tiani et ses hommes, Mohamed Bazoum passe, ce 3 novembre, son centième jour en détention. Isolé mais refusant toujours farouchement de démissionner, il reste le problème numéro un de putschistes qui semblent ne pas savoir quel sort lui réserver.

Les avocats de l’ancien président Mohamed Bazoum s’accrochent désormais à l’espoir de voir aboutir leur requête pour détention arbitraire devant la Cour de justice de la Cedeao. © MADS CLAUS RASMUSSEN/Ritzau Scanpix via AFP

Les avocats de l’ancien président Mohamed Bazoum s’accrochent désormais à l’espoir de voir aboutir leur requête pour détention arbitraire devant la Cour de justice de la Cedeao. © MADS CLAUS RASMUSSEN/Ritzau Scanpix via AFP

MATHIEU-OLIVIER_2024

Publié le 3 novembre 2023 Lecture : 4 minutes.

Pendant plusieurs heures, le président a pensé pouvoir renverser la tendance. À ses proches, qui s’inquiétaient de la tournure des événements et des rumeurs insistantes de coup d’État en cours, il assurait que tout cela n’était qu’un problème de ressources humaines. Politicien expérimenté, a-t-il péché par excès d’optimisme – voire d’orgueil ? Mohamed Bazoum a en tout cas eu tort.

Bien s’informer, mieux décider

Abonnez-vous pour lire la suite et accéder à tous nos articles

Image
Découvrez nos abonnements
la suite après cette publicité

La rédaction vous recommande

Contenus partenaires