Mohamed Bazoum, cent jours en détention et un avenir incertain
Renversé le 26 juillet par le général Abdourahamane Tiani et ses hommes, Mohamed Bazoum passe, ce 3 novembre, son centième jour en détention. Isolé mais refusant toujours farouchement de démissionner, il reste le problème numéro un de putschistes qui semblent ne pas savoir quel sort lui réserver.
Pendant plusieurs heures, le président a pensé pouvoir renverser la tendance. À ses proches, qui s’inquiétaient de la tournure des événements et des rumeurs insistantes de coup d’État en cours, il assurait que tout cela n’était qu’un problème de ressources humaines. Politicien expérimenté, a-t-il péché par excès d’optimisme – voire d’orgueil ? Mohamed Bazoum a en tout cas eu tort.
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