Soudan: Ban Ki-moon demande 1 000 Casques bleus supplémentaires pour Abyei

Le secrétaire général de l’ONU Ban Ki-moon a demandé vendredi au Conseil de sécurité d’envoyer 1.126 Casques bleus supplémentaires dans la région d’Abyei que se disputent le Soudan et le Soudan du Sud.

Ban Ki-Moon, secrétaire général des Nations unies. © AFP

Ban Ki-Moon, secrétaire général des Nations unies. © AFP

Publié le 18 mai 2013 Lecture : 1 minute.

Le secrétaire général de l’ONU Ban Ki-moon a demandé vendredi au Conseil de sécurité d’envoyer 1.126 Casques bleus supplémentaires dans la région d’Abyei que se disputent le Soudan et le Soudan du Sud.

Abyei a été le théâtre d’affrontements meurtriers entre groupes rivaux qui, selon M. Ban, "sont toujours armés, hostiles et très méfiants les uns envers les autres". La Force intérimaire de sécurité des Nations unies pour Abyei (Fisnua) compte déjà près de 4.000 soldats, pour la plupart éthiopiens, et son plafond actuel de troupes est de 4.200 hommes.

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Dans un rapport au Conseil de sécurité, M. Ban fait valoir que "la présence de groupes armés (à Abyei) constitue toujours une menace considérable" qui justifie l’augmentation du contingent.

Début mai, Kual Deng Majok, le chef des Dinka Ngok –branche des Dinka, tribu à laquelle appartient le président sud-soudanais Salva Kiir– a été tué dans une attaque déclenchée par des Misseriya, du nom d’une tribu pastorale arabophone présumée affiliée à Khartoum. Un Casque bleu éthiopien a été tué, ainsi que plusieurs assaillants misseriya et un dinka proche de Kual Deng Majok. Deux soldats de l’ONU ont été blessés.

Le statut de la région d’Abyei est un point de friction majeur entre les deux Soudans, qui peinent déjà depuis plusieurs mois à régler d’autres différends frontaliers et pétroliers. Ces différends les ont conduits au printemps 2012 au bord de la guerre.

Un référendum prévu pour janvier 2011 sur l’avenir d’Abyei n’a jamais eu lieu faute d’accord sur le corps électoral.

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M. Ban souligne dans son rapport que cette impasse "continue de nuire aux efforts pour assurer la sécurité et stabiliser la situation humanitaire". Les deux gouvernements, a-t-il dit, doivent agir pour empêcher l’entrée à Abyei "d’éléments armés non autorisés".
 

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