Cape Coast, Ibadan, Touba-Mbacké… Le futur de l’Afrique se joue là

Négligées par les pouvoirs publics, les villes secondaires absorberont pourtant une bonne part des transitions démographique et urbaine du continent. Plus agiles que les métropoles, elles changent le visage de l’Afrique.

Mombasa, le 1er novembre 2023 © SIMON MAINA/AFP

Mombasa, le 1er novembre 2023 © SIMON MAINA/AFP

MATHIEU-GALTIER_2024

Publié le 23 novembre 2023 Lecture : 10 minutes.

La ville secondaire est un objet urbanistique non identifié. Elle se définit surtout par ce qu’elle n’est pas : ni une métropole ni une ville rurale. Utiliser leur nombre d’habitants pour les répertorier n’aurait pas de sens à l’échelle de l’Afrique : la ville tunisienne de Gabès et son homologue nigériane Ibadan sont toutes deux considérées comme des villes secondaires alors qu’elles affichent,

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