Mahamadou Issoufou : les otages français enlevés dans le nord du Niger « sont vivants »

Le président nigérien, Mahamadou Issoufou, a affirmé que les otages français enlevés en 2010 sur un site du groupe Areva dans le nord du Niger étaient toujours vivants, tout en reconnaissant ignorer le lieu de leur détention, dans un entretien à France 24 diffusé samedi.

Mahamadou Issoufou, le 10 avril 2012 à Khartoum. © AFP

Mahamadou Issoufou, le 10 avril 2012 à Khartoum. © AFP

Publié le 11 mai 2013 Lecture : 1 minute.

"Jusqu’ici les informations que nous avons permettent de dire qu’ils sont en vie", a déclaré M. Issoufou, qui a rencontré vendredi à Paris le président français François Hollande."Mais où sont-ils ? Il est extrêmement difficile de le dire. Ils peuvent être au Mali, dans l’extrême nord, près de la frontière avec la Mauritanie. Ils peuvent être en Libye ou ailleurs mais on n’a pas d’informations précises sur le lieu où ils sont détenus", a-t-il ajouté.

"On n’a pas eu d’information contraire au fait qu’ils seraient vivants. Ils sont vivants", a-t-il insisté.

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Daniel Larribe, Thierry Dole, Marc Féret et Pierre Legrand, quatre Français enlevés le 16 septembre 2010 sur le site du groupe nucléaire français Areva à Arlit (nord du Niger) par Al-Quaïda au Maghreb islamique (Aqmi) restent aux mains de leurs ravisseurs.

Plus de contact avec les ravisseurs

François Hollande a laissé entendre le 19 avril que la France n’avait pas de contacts avec leurs ravisseurs, pas plus qu’avec ceux de quatre autres otages français enlevés au Mali et au Nigeria et détenus au Sahel.

"Nous cherchons (des contacts) depuis des semaines, que dis-je, des mois", a-t-il déclaré, alors que la France est engagée militairement au Mali contre les groupes islamistes armés.

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Les familles des quatre otages ont demandé que les recherches entreprises dans le nord du Mali par les troupes françaises cessent car elles représentent un risque terrible pour les otages, dans un communiqué publié le 1er mai."Nous attendons que l’État fasse preuve d’efficacité pour renouer les contacts et négocier avant qu’il ne soit trop tard", soulignaient les familles dans leur communiqué.

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