Au Burkina Faso, le bras de fer se durcit entre Ibrahim Traoré et les syndicats
Plusieurs représentants de syndicats ou organisations de la société civile qui avaient critiqué le régime de transition ont été réquisitionnés pour la lutte antijihadiste. Leurs dirigeants dénoncent des « pratiques répressives » et appellent à « résister contre l’arbitraire ».
![Le leader de la junte burkinabè Ibrahim Traoré, à Saint-Petersbourg, le 30 juillet 2023. © AFP](https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=1215,fit=cover,gravity=0.3821x0.4248/https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/medias/2023/11/07/jad20231107-ass-burkina-faso-ibrahim-traore-01.jpg)
Le leader de la junte burkinabè Ibrahim Traoré, à Saint-Petersbourg, le 30 juillet 2023. © AFP
Les tensions étaient déjà palpables dans les rangs de l’armée. Elles le sont désormais au sein de la société civile. Depuis l’interdiction de leur meeting, le 31 octobre, à Ouagadougou, pour commémorer l’insurrection populaire contre Blaise Compaoré en 2014, une quinzaine de syndicats réunis au sein de la Confédération générale des travailleurs du Burkina (CGT-B) et plusieurs organisations de la société civile critiquent ouvertement le régime d’Ibrahim Traoré, qu’ils accusent de dérive autoritaire.
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