Cinq questions pour comprendre la quasi-faillite d’Energy of Cameroon
Incapable d’obtenir le règlement de ses factures par Yaoundé, ce qui le met dans l’incapacité de payer ses fournisseurs, l’énergéticien Eneo traverse une crise sans précédent. Décryptage.
LE DÉCRYPTAGE DE JA – Santé financière très préoccupante, délestages, colère des industriels, grèves des sous-traitants, arrestation de l’ancien directeur général Patrick Eeckelers – et sa démission un peu plus d’un an après sa nomination –, mises en demeure à l’endroit de Yaoundé… Energy of Cameroon (Eneo) défraie la chronique depuis un an.
Dernier événement en date : l’arrêt total le 31 octobre de « deux ouvrages majeurs dans le système électrique du pays », à savoir les centrales à gaz de Kribi et à fuel de Dibamba, dont la production a été suspendue par Globeleq – en raison d’arriérés de paiement. « Depuis lors, face au déficit de production d’énergie, Eneo opère des rationnements rotatifs de la fourniture de l’énergie électrique dans certaines villes et localités du Centre, du littoral, du Sud, de l’Ouest, du Nord-Ouest et du Sud-Ouest », a indiqué l’entreprise dans un communiqué sans en préciser la cause.
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