Au Niger, la Banque centrale dans le viseur de la junte
Pour la deuxième fois depuis le coup d’État du 26 juillet, Maman Laouali Abdou Rafa a été arrêté, puis libéré, par les hommes du général Abdourahamane Tiani. Une interpellation intervenue alors que les comptes de l’État nigérien sont toujours gelés à la BCEAO.
![Le général Abdourahamane Tiani, chef de la junte au Niger, le 28 juillet 2023. © BALIMA BOUREIMA/Anadolu Agency via AFP.](https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=1215,fit=cover,gravity=0.3744x0.2061/https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/medias/2023/11/09/jad20231109-eco-niger-junte-bceao.jpg)
Le général Abdourahamane Tiani, chef de la junte au Niger, le 28 juillet 2023. © BALIMA BOUREIMA/Anadolu Agency via AFP.
« La Banque centrale des États de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO) a pris acte de la libération de son directeur national au Niger. » C’est par un bref communiqué publié le 6 novembre sur son site internet que l’institution basée à Dakar a réagi à la libération de son directeur pays.
Selon nos informations, le 31 octobre, Maman Laouali Abdou Rafa, directeur national de la BCEAO au Niger, a été convoqué par la Primature. Un rendez-vous à la suite duquel il a été mis aux arrêts avant d’être relâché au bout de cinq jours.
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