Guillaume Soro : la supposée « tentative d’enlèvement » et les « fausses pistes »
La Côte d’Ivoire a-t-elle voulu arrêter Guillaume Soro, le 3 novembre, lors d’une escale de l’intéressé en Turquie ? Les autorités ivoiriennes assurent que tout est faux, tandis que les proches de l’ex-président de l’Assemblée nationale reviennent en partie sur leur version initiale. Explications.
« Une escouade de policiers ivoiriens dirigée par la procureure générale près la Cour d’appel d’Abidjan » ont-ils attendu Guillaume Soro à sa descente d’avion à Istanbul, le vendredi 3 novembre, à 11h35, comme l’ont affirmé ce jour-là ses soutiens dans un communiqué ? Non. L’ancien président de l’Assemblée nationale ivoirienne devait-il prendre le vol TK717 au départ de New Delhi, en Inde, comme stipulé dans un autre communiqué diffusé le même jour ? Non. A-t-il été « porté disparu » pendant un certain laps de temps, comme cela est écrit dans ce message portant l’entête de son parti, Générations et peuples solidaires (GPS) ? Là encore, la réponse est non.
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