À Madagascar, Christine Razanamahasoa est-elle encore fidèle à Rajoelina ?
En dénonçant les tensions qui émaillent la campagne, la présidente de l’Assemblée nationale s’est attiré les foudres de son camp. Pourtant proche du président candidat, elle appelle maintenant à la suspension du processus électoral.
C’était la médiation de la dernière chance. Le 8 et 9 novembre, à sept jours du premier tour de l’élection présidentielle, les candidats se sont retrouvés à huis clos au palais de l’Assemblée nationale, pour trouver le moyen de calmer les tensions qui ont émaillé la campagne électorale. La présidente de la chambre basse, Christine Razanamahasoa, a présidé la session avant de demander, jeudi dans la soirée, la suspension de l’élection présidentielle. « Les conditions pour une élection apaisée, crédible et acceptée par tous ne sont pas réunies », a-t-elle déclaré.
Appel au dialogue
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