Au Maroc, Veolia obtient un sursis en attendant une « solution politique »
Après un premier ultimatum, le régulateur marocain accorde un nouveau délai de « deux à trois mois » pour céder l’ancienne filiale de Suez, Lydec. Une affaire très délicate qui s’annonce « coûteuse et douloureuse » pour le géant français de l’eau.
![Un camion de l’ancienne filiale de Suez, Lydec. © DR](https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=1215,fit=cover,gravity=0.1025x0.4834/https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/medias/2023/11/08/jad20231108-conf-exo-veolia-suez-maroc.png)
Un camion de l’ancienne filiale de Suez, Lydec. © DR
Près de deux ans après avoir mis la main sur Suez, Veolia continue de naviguer en eaux troubles au Maroc. Dans le cadre de cette offre publique d’achat (OPA), le groupe français dirigé par Estelle Brachlianoff devait rétrocéder sa filiale marocaine Lydec au « nouveau Suez » – détenu par le fonds Meridiam, l’américain Global Infrastructure Partners et la Caisse des dépôts, dont sa filiale CNP Assurances – avant le 31 décembre 2022. Mais la vente n’a pas eu lieu, le ministère de l’Intérieur chapeauté par Abdelouafi Laftit – autorité de tutelle – refusant jusqu’à présent de donner l’autorisation nécessaire à la vente de Lydec.
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