La stabilité de Madagascar, objet d’un entretien entre le pape et Rajoelina

Le pape François a reçu vendredi le président de l’autorité de transition malgache Andry Rajoelina, avec lequel il a évoqué la stabilité du pays, au cours d' »entretiens cordiaux », a annoncé le Vatican.

Le pape François accueille le président de l’autorité de transition malgache, Andry Rajoelina. © AFP

Le pape François accueille le président de l’autorité de transition malgache, Andry Rajoelina. © AFP

Publié le 27 avril 2013 Lecture : 1 minute.

Ces entretiens "ont permis aux deux parties de constater la qualité de leurs relations, puis d’aborder certains aspects de la situation nationale (…) et de souligner les efforts déployés par Madagascar en vue de la stabilité du pays et de la démocratie, mais aussi d’un meilleur développement et d’une reprise des activités internationales", a indiqué le Vatican dans un communiqué.

Après s’être salués en français, M. Rajoelina et le pape se sont entretenus en privé pendant une quinzaine de minutes. Au terme de la rencontre, le souverain pontife a remis la médaille du Saint-Siège à Andry Rajoelina, avant de donner personnellement les traditionnels chapelets à l’épouse du président et aux cinq autres membres de la délégation. "Je suis heureux d’avoir pu vous confier tout ce que j’avais sur le coeur", a assuré le président au pape en quittant la Salle de la bibliothèque pour rejoindre le 2e étage du Palais apostolique, afin d’y rencontrer le cardinal Tarcisio Bertone, secrétaire d’Etat du Saint-Siège, et Mgr Dominique Mamberti, secrétaire du Saint-Siège pour les relations avec les Etats.

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Andry Rajoelina a décidé de ne pas se présenter à la prochaine présidentielle, dans le cadre d’un accord avec son grand rival l’ex-président Marc Ravalomanana – qu’il a chassé du pouvoir en 2009 – pour tenter de rétablir la concorde à Madagascar. Le parti du président Rajoelina, le TGV, a choisi le maire d’Antananarivo et homme d’affaires Edgard Razafindravahy pour être son candidat à l’élection présidentielle, prévue le 24 juillet. La présidentielle malgache du 24 juillet doit en théorie permettre à la Grande Ile de rétablir un ordre constitutionnel mis à mal par le renversement de Marc Ravalomanana en 2009, qui a conduit à la suspension des aides financières internationales. Même si Marc Ravalomanana et Andry Rajoelina ont renoncé à se porter candidats à la présidentielle, après des mois d’intense pressions internationales, ils vont, selon les analystes, se livrer à un duel à distance par candidats interposés.

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